Le même soleil illuminait les 55 km VTT du Marathon des Forts, le 13 mars au Bugue. Merci à tous ceux qui ont envoyé un récit ou leurs impressions, et aux photographes Dominique et Florent.
Nous étions neuf au départ du Bugue. A ma connaissance, pas de casse (à part nos jambes) ni de problème technique. Personnellement, j'ai préféré finir par la route vers Les Eyzies plutôt que d'être au milieu des coureurs à pied.
Jean-Christophe
Sachant le circuit difficile, j'ai choisi mon VTT-AE (assistance électrique), ce que je ne regrette pas. Nous étions très nombreux au départ mais je me suis vite retrouvé seul du groupe, bien que n'étant pas dans les premiers.
Terrain boueux sur les bords de Vézère et tout le monde poussant son VTT dès la première rampe (très raide).
Par la suite, de beaux paysages dominant les vallées, mais des chemins difficiles, techniques, caillouteux et pentus…
Embouteillage monstre au Château de Commarque, où l'on retrouvait les marathoniens. Le retour par Les Eyzies était magnifique mais dur, surtout que l'on devait partager la maigre piste très accidentée avec les coureurs à pied, ce qui n'était souhaitable pour personne, nous gênant les uns les autres.
A l'arrivée, dans une bousculade monstre, un parcours de 58 km, en raison d'une petite erreur de trajet, en 3h45.
Au total, je retiens un superbe parcours mais difficile sur le plan physique et aussi technique.
Je n'ai pas eu de nouvelles des Vététisliens, ayant dû rentrer chez moi où l'on m'attendait un peu plus tôt...
Philippe
Fred, Jean-Christophe et Domi devant le château de Commarque
Mes impressions... moyennes... Je m'attendais à autre chose de plus "technique", avec plus de vues agréables. Je suis arrivé à 14h10 avec mes deux jambes en super forme mais mon fessier… J'ai cherché les Vététisliens à l'arrivée, sans succès. Je n'ai même pas pris la peine de prendre ma poche cadeau et de me faire figurer au classement.
Ludovic
Fred et Jean-Christophe en pleine ascension... pédestre
Et pour terminer ce long reportage, voici les aventures de Christophe et Joëlle :
Que dire ? En fait, j'ai plein d'idées qui me traversent l'esprit : la première ce fut dur, la deuxième ce fut long, la troisième ça monte tout le temps !
Ce matin, on retrouve les 8 valeureux vététistes du club au rendez-vous du Bugue à 9H00. La météo est fraîche, même très fraiche, mais s'annonce belle pour la matinée à venir. On s'élance donc pour cette rando. Les 5 premiers kilomètres se font vraiment tranquillement, sans difficulté. Finalement pas si dure cette rando. Puis les premières côtes se présentent, et là, on comprend que l'on a plus affaire à un trail avec handicap : on doit pousser le vélo avec des chaussures de VTT ! Il est impossible de monter les premières côtes sur le vélo. Le pire c'est que, même pendant la descente, les vététistes devant nous passent à pieds et nous empêchent de nous élancer sur cette descente pas si difficile. Après les 17 premiers kilomètres, on arrive au premier ravitaillement. Bon, là, le constat est simple : je ne ferai pas de miracle aujourd'hui et en plus le ravito est un peu light. Je pense que les premiers se sont bien servis. On fait le point avec l'équipe et je leur dis de partir devant, ils ont plus de jambes que moi ce matin. Je m'accroche et Joëlle m'encourage, elle pédale bien aujourd'hui.
Je me surprends à doubler des vététistes plus lents que moi : ça m'encourage à continuer. Arrive une descente. Joëlle est un peu devant moi et on s'amuse bien. La descente est technique mais sympa avec les bonnes trajectoires on rattrape des vététistes moins à l'aise que nous. On les double puis on tombe sur un vététistes un peu en perdition. Joëlle va pour le doubler par la droite et le gars s'arrête en plein sur sa trajectoire. Joëlle l'esquive mais se prend une grosse pierre. Le vélo tape fort, elle ne tombe pas mais le pneu crève immédiatement l'obligeant à s'arrêter. On s'arrête pour changer la chambre et repartir. C'est à ce moment là que l'on perd la trace de l'équipe. On arrive sur une départementale. En face c'est la montée, à gauche 7 km de route jusqu'aux Eyzies. Je suis bien entamé, et on décide de couper par la route. La route est belle et on trace à 24 km/h vers les Eyzies. Arrivés là-bas, on a droit au 3ème ravitaillement. Eh oui, le 2ème ravitaillement était sur la partie que l'on a contournée !
L'avantage, quand on fait des coupes, c'est que le ravitaillement est plus copieux. On a repris des forces et on a repris le parcours normal. Le parcours de retour est plat mais boueux et collant : on a l'impression de faire du sur place par moments, d'autant qu'on a aussi droit à un vent contraire pas sympathique.
On arrive enfin au Bugue, on récupère notre lot et on mange un peu. On retrouve Jean-Christophe qui a aussi pris la route pour rentrer. On apprend que le reste de la bande se trouve encore aux Eyzies. Nous, nous partons, morts de fatigue mais heureux de notre rando.
Christophe